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Financement : où en sont les PME ?


 
 
Le financement des entreprises et des PME reste la principale priorité stratégique des banques françaises, selon le dernier rapport de la FBF (Fédération bancaire française), publié en juin 2017. Mais, dans le détail, quels sont les projets financés ? De quels taux les dossiers des entreprises profitent-ils ? Combien de TPE/PME bénéficient actuellement d’un crédit ? Combien sont refusés, et que peuvent faire les experts-comptables pour débloquer la situation ? Décryptage !
 
 

« Le moment d’investir »



Dans les banques, partenaires incontournables des TPE/PME et des startups au même titre que les experts-comptables, l’optimisme semble de rigueur. « Nous le disons aux entrepreneurs : si vous voulez investir, vous êtes assurés de bénéficier de conditions de financement favorables comme jamais cela ne s’est produit, indiquait ainsi François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France. Un atout de la France dont on parle rarement : nous avons un système bancaire solide, nous avons les volumes de crédit les plus dynamiques d’Europe et nous avons les taux du crédit les plus bas d’Europe».
L’OCDE va plus loin, affirmant pour sa part que les entrepreneurs peuvent profiter d’un cadre rassurant. « Le système bancaire est solide et, contrairement à d’autres pays de la zone euro, l’offre de crédit ne semble pas limiter l’activité économique », assure ainsi l’organisation internationale d’études économiques. Une bonne nouvelle pour les dirigeants d’entreprises, à la recherche d’un « coup de pouce » financier ponctuel !


Hausse notable des demandes de crédit



Le dernier rapport de la Fédération bancaire française va dans le sens des observations de la Banque de France et de l’OCDE : les demandes de crédit ont augmenté ces derniers mois. Ainsi, 6 % des PME ont demandé un nouveau crédit de trésorerie, et 24 % ont demandé un crédit d’investissement. Par ailleurs, 79 % des PME en France ont reçu la totalité du crédit demandé, nous plaçant au premier rang de la zone euro, loin devant la moyenne de la zone, qui plafonne… à 69 %. Dix points derrière !

Au global, la Fédération bancaire française note que les crédits aux entreprises sont en croissance soutenue en France depuis 2013 (+ 5,2 %), et ce alors que la croissance est moins élevée pour la zone euro (+1,6 %). La France se place ainsi au premier rang de la zone euro, s’agissant de l’octroi de crédits aux entreprises.


Plus d’un million d’entreprises financées par le crédit



Au total, et en prenant en compte que les crédits supérieurs à 25 000 euros, ce sont donc 1,1 million de TPE et PME financées en France. Le tout pour un total de crédit de 392 milliards d’euros, une statistique en augmentation de 3,1 % sur un an. Rappelons ainsi qu’en 2012, l’encours n’était « que » d’un peu plus de 350 milliards d’euros !

La raison ? Sans doute la faiblesse des taux d’intérêt pratiqués à l’intérieur de nos frontières. « Depuis 2008, les taux d’intérêts pratiqués pour les nouveaux crédits aux PME sont bas en France : 1,79 %, explique la Fédération bancaire française. Ils sont favorables aux projets des PME avec une différence de 50 points de base, comparés à la moyenne de la zone euro : 2,25 %. »

Ainsi, pendant qu’une PME française emprunte à 1,79 %, la même entreprise en Italie devra composer avec un taux de 2,16 %, pour 2,39 % en Espagne et la bagatelle de 2,44 % en Allemagne.


Un marché pour les experts-comptables



Reste que l’accès aux crédits demandés n’est pas garanti pour tous les entrepreneurs. S’agissant des PME, 5 % des sollicitations sont refusées par les banques, ce qui signifie que 1 600 entreprises sont restées aux portes du financement. Du côté des TPE, cela monte même à 18 % des demandes, soit 65 000 professionnels !

Autant dire qu’il y a, pour les experts-comptables, premiers partenaires des entrepreneurs, de véritables opportunités à saisir : l’expert-comptable doit challenger les banques et obtenir les meilleurs taux pour les dossiers les plus solides.

Mais il doit aussi aider ceux qui pourraient se heurter à un refus sans un accompagnement global et détaillé dans le montage du dossier. En effet un bon dossier à besoin d’un prévisionnel précis et documenté, d’un montage financier équilibré et soutenables ! Enfin un dossier doit être complet clair et bien documenté afin que le chargé d’affaires de la banque puisse avoir toutes les clés pour défendre le dossier de votre client auprès du comité !

L’expert-comptable a donc un rôle à jouer dans l’ensemble des phases du financement !

Parmi les clients de votre cabinet d’expertise-comptable se trouvent forcément des entreprises qui n’ont pas toutes les clés en main pour bénéficier du coup de pouce que peut constituer un crédit professionnel. Et pour mettre toutes les chances de votre côté, n’hésitez pas à vous rapprocher des équipes de Finalgo, qui ont conçu un outil dédié à la recherche de financement...
 
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